BSC NEWS FEVRIER 2015 - Page 10 - 15 SLURPEE ( Best Friends) Alayna (1) 16 Crystal (1) 10 graphes et les cinéastes aiment à utiliser. C’est un dispositif efficace, et souvent utilisé pour distinguer le sujet du fond. Je suis toujours en recherche d’une façon plus satisfaisante d’y parvenir;, toujours à la recherche de « l’atmosphère » la plus juste. Avez-vous des mentors en matière de portrait? Jean-Auguste Dominique Ingres. Quelle partie du visage préférez-vous dessiner? L’ ensemble du visage. Et quelle partie semble pour vous la plus complexe à dessiner? Estce que la réponse dépend du visage que vous êtes en train de peindre ou y-a-t-il un élément du visage qui est toujours difficile à dessiner? Jusqu’à récemment, je n’aimais pas dessiner les cheveux, mais dernièrement je suis devenu obsédé par les cheveux. Les yeux de vos personnages semblent être au centre de tout votre travail . Ils sont expressifs, terriblement vivants...Comment gérez-vous cette impression étonnante? Merci pour ce compliment. Je pense que quand un visage est représenté tranquillement et subtilement, le spectateur voit le sujet intimement, et les yeux se placent alors au premier plan. Travaillez-vous avec des modèles qui posent, des photographies, ou tout simplement avec votre imagination? Avec les trois. Certaines de vos oeuvres figurant sur votre site révèlent des portraits plus contextualisés dans les«When I’m painting, I “listen” to what the face tells me, and I can’t stop until it “speaks” something significant. What’s being said I cannot put into words.» «I feel compelled to paint certain people, as if I long for their presence » 11 Tabitha (14) 17 The girl who finds you here (1) 18 Makena (9) 14 Tabitha (9) 12 quels les arrière-plans sont même en expansion... un développement récent? ou, au contraire, sont-ce ces œuvres anciennes? Placer un sujet dans un contexte est toujours difficile, l’environnement peut ajouter une atmosphère, une histoire, et du sens, mais en même temps, ces éléments distraient le spectateur et diluent l’interaction avec l’objet. Au fil des années, j’ai expérimenté différents types d’environnements et c’est encore un travail en cours. Votre travail semble trahir la personnalité d’un observateur et un être humain très sensible à la poésie qui se dégage de chaque être, on se trompe? Lorsque je peins, j’«écoute» ce que le visage me dit et je ne peux pas arrêter jusqu’à ce qu’il «dise» quelque chose de significatif. Qu’est-ce qui se dit? C’est par contre quelque chose que je ne peux pas mettre en mots. Pouvez-vous nous expliquer ce qui est à la genèse de vos portraits? une rencontre qui vous touche? une émotion que vous voulez peindre? Je me sens obligé de peindre certaines personnes, comme si je me languissais de leur présence. Vos personnages expriment tous une gravité intrinsèque. Ils ont un quoi je-ne-sais-quoi de caché dans leur yeux, une douleur indicible, le poids du passé , non? Ces sentiments ne sont pas souvent mes intentions initiales, mais je m’abandonne à eux à chaque fois. Avez-vous déjà peint des personnages souriants ou rire? Est-ce compatible avec votre esthétique? Je sens qu’un portrait «heureux» est beaucoup plus complexe à exécuter qu’un mélancolique, et j’ai encore beaucoup à apprendre… www.lucong.tumblr.com «I feel a “happy” portrait is far more complex to execute than a melancholic one, and I still have a lot to learn.» 19 Makena (5) 20 Corban (5)
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